L’agility, un sport pour le chien… et pour son maître !

L’agility est sans aucun doute le plus célèbre des sports canins. Cette discipline, qui consiste à faire franchir au chien une série d’obstacles, est en quelque sorte un jeu éducatif, dans lequel le maître joue un rôle prépondérant.

L’initiation à l’agility peut se faire dans un club, ou encore sur un petit parcours public lorsque l’on a la chance de pouvoir y accéder. Il y a un petit spot d’agility à Lyon au parc de la Tête d’Or, juste à côté de l’espace canin de liberté. Ce spot comporte plusieurs obstacles : un tunnel rigide en forme de croix avec quatre entrées, une série de haies, et une passerelle. J’ai testé le parcours avec Mazout et je dois dire que cela m’a beaucoup amusée (peut-être plus que lui d’ailleurs !).

Au début, nous avons travaillé avec une balle. Je faisais asseoir Mazout devant l’obstacle et j’allais me placer à l’autre bout avec la balle, puis je lui ordonnais de venir en employant des ordres différents selon l’obstacle. Par exemple pour le tunnel, j’ai utilisé l’ordre « couché-ramper ». Évidemment au début Mazout voulait passer à côté ou au-dessus du tunnel, mais à chaque fois je lui disais « non » et je m’accroupissais devant la sortie du tunnel pour lui montrer sa balle. A chaque fois qu’il a franchi un obstacle de la bonne manière, je l’ai félicité abondamment et je lui ai lancé sa balle.

Dans un deuxième temps, nous avons travaillé sans la balle. Celle-ci était posée plus loin. Par contre, à la fin de chaque obstacle, la balle était lancée après les félicitations d’usage. Enfin, la balle n’a plus été lancée qu’une fois le parcours entier réussi. Les progrès de Mazout ont été très rapides.

C’est aussi un bon moyen de se défouler pour le maître, car au début on est presque obligé de ramper soi-même dans le tunnel (bon là j’exagère un peu…), il faut se démener pour motiver le chien à sauter, grimper, courir, donc on gesticule en tous sens, on court d’un obstacle à un autre, on crie, on acclame le chien quand il réussit… Bref on passe pour un cinglé fini, mais c’est ça qui est bon !

Nous avons ensuite reproduit l’exercice d’autres fois, sans parcours d’agility mais tout simplement avec un banc public. En effet, on peut très bien faire passer le chien dessous (type tunnel) ou dessus (type passerelle). Un muret ou une chaîne à sauter fera office de haie ! Voilà pour le guide de l’agility avec les moyens du bord 😉

Évidemment, Mazout est encore bien loin d’avoir le niveau pour faire de la compétition, ce qui n’est pas le but de toute façon.

Pour ceux que cela intéresse, il faut savoir que lors des concours d’agility, les juges partent d’une note maximale et déduisent des pénalités. Celles-ci sont de deux types : fautes de parcours et dépassement du temps. Pour le temps, on définit un temps de parcours standard (TPS) à ne pas dépasser. Les fautes de parcours se divisent entre les fautes générales (non-respect des règles par le maître, qui ne doit par exemple pas toucher son chien ni toucher aux obstacles), et les fautes d’obstacles (refus du chien de franchir l’obstacle, chute, ou encore toutes les fautes spécifiques à chaque obstacle qui doit être franchi d’une façon bien précise).

Il existe d’autres disciplines sportives canines liées à l’obéissance comme par exemple le ring, qui allie agility et capacité à se comporter d’une façon précise dans certaines circonstances (garder un objet, refuser de suivre une tierce personne, attaquer et cesser d’attaquer…).

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